DiscoverDans la pressePlus d'un million de signatures : "La loi Duplomb dans l'aile"
Plus d'un million de signatures : "La loi Duplomb dans l'aile"

Plus d'un million de signatures : "La loi Duplomb dans l'aile"

Update: 2025-07-21
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A la Une de la presse, ce lundi 21 juillet, la déclaration, hier, du pape Léon, qui "demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie" à Gaza. La famine utilisée comme arme de guerre contre les Rohingya en Birmanie. La pétition, en France, contre la loi Duplomb, qui dépasse le million de signatures - un record. Et des nouvelles du Tour de France.

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A la Une de la presse, la déclaration, hier, du pape Léon, qui "demande une fois de plus la fin immédiate de la barbarie de (la guerre à Gaza) et une résolution pacifique du conflit". Ce plaidoyer fait la Une de plusieurs quotidiens italiens, notamment de La Stampa, qui rappelle que "la guerre, pour l'instant, continue", et que l'armée israélienne annonce une campagne imminente à Deir el-Balah, dans le sud de l’enclave, "un des rares endroits de Gaza où elle ne s’était pas encore déployée".

Dans une tribune publiée par le quotidien espagnol El Pais, Gadi Algazi accuse, lui, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, "d’utiliser la faim comme une arme de guerre" et de "mettre en œuvre un plan prémédité visant à acculer la population du sud de la bande de Gaza". Cet historien israélien présente l'implantation des centres de distribution alimentaire de GHF comme un "instrument" pour "forcer le déplacement des civils" et "faire progresser" "le nettoyage ethnique".

La famine est également utilisée comme arme de guerre contre les Rohingya en Birmanie. The Washington Post fait état de rapports récents affirmant que cette minorité musulmane est "délibérément affamée" par la junte au pouvoir dans l’Etat de Rakhine. Le journal relève le fait que le "désespoir" des Rohingya en Birmanie "reflète" celui des Rohingya réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh, où près d’un million d’entre eux vivent dans des camps surpeuplés. Leurs conditions de vie, déjà très précaires, "s’y sont encore détériorées depuis la réduction drastique des rations alimentaires, conséquence directe la baisse de l'aide internationale, notamment américaine", alerte le quotidien américain.

Les civils sont aussi pris pour cibles au Sahel,  où la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader. D’après Le Figaro, les attaques djihadistes se sont multipliées ces six derniers mois au Mali, au Niger et au Burkina Faso, ainsi que dans les États limitrophes. Le journal affirme même que les deux principaux groupes locaux, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, affilié à al-Qaida et le groupe État islamique au Grand Sahara, "prennent régulièrement le dessus" sur les armées régulières. Le Figaro, qui revient, également, sur les tractations pour la libération de l’ex-président nigérien Mohamed Bazoum, emprisonné dans le palais présidentiel de Niamey depuis le putsch, il y a deux ans, d’Abdourahamane Tiani, qui "ne sait plus quoi faire de son prisonnier", d’après le journal. Le Figaro affirme que le nouvel homme fort du Niger "vit dans la crainte permanente d’être renversé à son tour", et que "l’enthousiasme de la société civile pour le changement s’est émoussé" d’autant plus vite que "les promesses de la junte n’ont pas été tenues", surtout sur le plan sécuritaire.

En France, la pétition contre la loi Duplomb dépasse le million de signatures - un record. Un million de signataires contre une loi accusée d’être dangereuse pour la santé et l’environnement : Libération interpelle les macronistes et les Républicains, qui ont voté pour cette loi et campent toujours sur leur position. Si le million de signatures ouvre la possibilité d’un nouveau débat à l’assemblée, cette pétition n’a pas de force contraignante et reste, a priori, symbolique. Mais pour Libé, c’est tout de même "une bonne nouvelle", notamment parce qu’elle "contredi(rait) l’idée d’un désengagement à l’égard de la politique".

L’engagement, sous toutes ses formes, c’est aussi cette expérience unique, dans un centre pénitentiaire de l’ouest de la France. La Croix s’est rendue à la prison de Nantes, qui organise des échanges téléphoniques entre des détenus et des personnes âgées. "Un dialogue inattendu", qui développe l’écoute et l’empathie de part et d’autre de la ligne. Les discussions prennent souvent un tour surprenant. Un détenu raconte ce que cette expérience a changé pour lui. "Avant, j’étais quelqu’un de renfermé, avec des a priori. J’ai appris à accepter les différences des autres", assure-t-il, avant de citer un exemple qui l’a marqué:  Un jour, j’ai parlé avec une femme qui se sentait désemparée par la délinquance et me racontait qu’elle n’aimait pas les Noirs et les Arabes. Elle n’avait pas compris que j’étais noir et en prison ! Ça m’a reboosté de lui donner mon point de vue calmement, sans m’offenser. J’ai été capable de prendre de la hauteur".

A la rubrique "surprise et première fois", toujours, dans une autre catégorie, sportive celle-là : El Pais, le journal espagnol, fait état de la victoire, hier, aux championnats du monde de Singapour, de l'équipe espagnole de natation artistique, qui a ouvert un horizon encore "impensable il y a dix ans". L'équipe s’est hissée à la troisième place du podium avec Dennis González, premier homme de l'histoire à remporter une médaille en nage libre par équipes lors d'un championnat majeur - chorégraphie intitulée: "Folie: Hommage à la pensée subversive".

Sport, toujours, avec la suite du Tour de France, et la deuxième et dernière journée de repos aujourd’hui. Le temps pour Julian Alaphilippe de se remettre de ses émotions, et de sa fausse joie d’hier. Le Français, tombé en début de course, a dû se remettre l’épaule gauche, déboîtée et a cru avoir gagné l’étape du jour parce qu’il était privé de sa radio qu’il avait cassée dans sa chute, d’où son geste de victoire, presque aussitôt arrêté, à la Une de L’Equipe. Bon rétablissement à lui.

Et puisqu’aujourd’hui c’est relâche, je vous propose de rester du côté de L’Equipe, qui revient sur le travail méconnu de Patrick Dancoisne dans le Tour de France. La mission de Patrick : sillonner chaque matin la route de l'étape avant le passage du peloton, pour effacer les dessins obscènes et les messages politiques - ce qui lui a valu le surnom d’"effaceur de pénis" (enfin le terme officiel n’est pas tout à fait celui-ci). "Le dessin qu'on trouve le plus sur la route, c'est le sexe", raconte Patrick, qui dit avoir aussi beaucoup de messages, cette année, sur Israël et la Palestine. Pour ce qui est des dessins "olé olé", "l’effaceur" dit qu’il les "transforme plutôt, en réalité en hiboux, en lapins ou en papillons", et que cette année, il fait aussi "beaucoup de lapins".

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